Chaque coureur a ses particularités, ils sont tous différents, il faut l’admettre !

Les coureurs se différencient par :

> Des qualités physiques : taille, poids, âge, sexe, physiologie, psychologie…

Peut-on comparer une femme ou un homme ? 
Quelqu’un de jeune et quelqu’un qui l’est moins ? 
Un « géant » de 1m90 et une « puce » de 1m55 ?
NON !

> Des types de vies différentes : profession, horaires de travail, transports, famille…

Peut-on dire que toutes les activités professionnelles apportent la même fatigue ?
Est-ce que la présence d’enfants en bas âge n’est pas une charge familiale importante ?

Dans l’élaboration de son programme d’entraînement il faut tenir compte bien sûr de ses propres qualités physiques mais aussi du milieu dans lequel on vit : tout doit toujours être combiné afin d’éviter toute surcharge. Trop de coureurs envisagent l’entraînement comme une parenthèse sans lien avec la vie de tous les jours. Ne pas tenir compte des fatigues accumulées dans la journée est une erreur grossière qui engendre trop souvent de belles déconvenues !

Comment peut-on feindre d’ignorer que la fatigue d’une journée de travail n’aura aucune incidence sur la séance d’entraînement ?

Comment peut-on justifier les blessures, les maladies, les coups au moral, sans analyser certes la possible erreur d’entraînement, mais aussi le cadre dans lequel il se déroule ?

L’individu est le centre de tout le système d’entraînement et nous ne pouvons jamais nous en éloigner. Certains ont peur de s’« écouter », pourquoi? 

Dans chaque programmation, il sera impératif de bien évaluer la charge de l’entraînement en y ajoutant les charges provenant du travail, des enfants, des transports, de la qualité de la vie, des stress, etc...

Envisager une « grosse » séance après une journée de galère, associé, par exemple, à une météo exécrable est une opération à risque. Evident, non ?!

En un mot vous êtes « vous », un être unique, précieux, prenez soin de vous !

Bernard BRUN
Diplômé entraîneur fédéral FFA 3ème degré demi-fond