L'hiver du coureur cycliste
Les courses sur route se terminent. Pour certains le vélo sera accroché pour un moment dans le garage tandis que pour d’autre il sera troqué contre celui de cyclo-cross !
BIEN GÉRER SON HIVER
C’est le bon moment pour faire autre chose que du vélo ! En profiter pour s’adonner aux loisirs qu’on peut parfois laisser de côté le reste de la saison. Pourquoi ne pas en profiter pour faire d’autres sports qui nous attirent. Car qui dit coupure ne dit pas rester dans son canapé ! On coupe avec la compétition, la performance, l’engagement mais on reste toujours dans l’activité santé celle que tout le monde (devrait ?!) pratiquer !
Bien gérer son hiver c’est savoir être patient. Qu’on est terminé la saison éreinté ou encore compétitif il va falloir permettre à son corps et à son esprit de se reposer. Et savoir profiter de cette période sans penser anxieusement à la reprise.
Profiter oui mais se déséquilibrer non ! La meilleure façon de vivre sa saison comme sa coupure est de savoir rester toujours dans un certain équilibre. Il ne s’agit pas de se priver toute la saison (de tout dont de la nourriture) et de tout lâcher durant la coupure. C’est le meilleur moyen de faire du mal à son corps et à sa tête ! Et surtout de ne pas réussir à faire des saisons pleines et encore moins de durer sur plusieurs saisons. L’équilibre c’est l’essence même du vélo… à chacun de trouver le sien !
LES INDISPENSABLES
On a plus de temps alors on en profite pour refaire un vrai point santé. Rendez-vous :
- pour mon test d’effort et valider ma licence
- échocardiaque (tous les 2 ou 5 ans)
- dentiste
- médecin et micronutritionniste pour faire le point santé - carences
Et juste avant ou pendant la reprise :
- ostéopathe
- podologue si semelles
- vérification du matériel
- commande de ses produits de nutrition sportive ATLET
LA REPRISE D’ACTIVITÉ
C’est le moment de mettre l’accent sur la PPG (Préparation Physique Gainage).
Soit on a de bonnes bases et on le fait seul chez soi. Soit on trouve un kiné ou un préparateur compétent qui vont connaître les spécificités du cyclisme. On cherche avec la PPG à gagner en équilibre et en efficacité.
Equilibre parce qu’on va insister sur tous les stabilisateurs du bassin qu’on ne travaille pas sur le vélo le reste de la saison.
Efficacité car plus ces stabilisateurs seront forts plus ils offriront un bon point d’appui solide à nos membres inférieurs.
Il s’agira de respecter une progression dans la durée, la répétition et la difficulté ; on s’attardera à d’abord prendre conscience de son corps (pour cela rien de tel que le yoga !) puis à le stabiliser et enfin à le destabiliser en le mettant en difficulté.
On fera un bon bloc hivernal pour ressentir une vraie progression puis on fera le maximum pour garder quelques séances de rappel durant toute la saison. Car la PPG comme tous les sports si on ne la pratique que 2 mois dans l’année cela ne servira pas à grand chose…
Tous les autres sports peuvent nous permettre d’acquérir de nouvelles compétences : gainage, force, vitesse… On ne s’interdit rien ! Regardons l’exemple des skieurs qui l’été pratique le motocross pour améliorer leur réactivité par exemple.
L’ENTRAINEMENT
On détermine son retour en fonction de la date de reprise des courses. Inutile de commencer le 1er novembre, d’atteindre un haut-niveau en février si les objectifs sont fin mars.
Alors on reprend oui mais tranquillement. On reprend contact avec son vélo et on le sort par plaisir.
Au moment de recommencer l’entrainement on le fera méthodiquement :
1er cycle de 15 jours : on réalisera 6 à 8 sorties en ne dépassant pas les 60% de sa fréquence cardiaque maximum puis TEST TERRAIN : on évalue alors les zones de travail à venir en fonction de la condition physique du moment
2e cycle : on démarre alors en décembre un cycle de 3 semaines de travail axé sur la FORCE RESISTANCE
Patience, méthode, confiance seront les maitres mots de cette période de démarrage !
Sébastien et Sophie Chavanel
www.training-pic.com
S’Entrainer, Se Ressourcer, Fédérer