Auteur : Giuseppe Catozzella
Nationalité : Italien
Traduction : Nathalie Bauer
Editeur : Seuil
Genre : Roman
Date de parution : Mai 2014

l’Auteur :

Giuseppe Catozzella est né à Milan le 18 juin 1976. Écrivain populaire italien, il a commencé par publier des poèmes, des nouvelles ainsi que divers reportages dans des magazines. Il est lauréat du Prix Jeune Sorcière.

Tout juste diplômé en philosophie de l’Université de Milan avec une thèse sur la logique dans la pensée de Nietzsche...il part vivre à Sydney, en Australie, durant une longue période durant laquelle il occupe divers emplois.

De retour en Italie, il travaille un dizaine d’année comme consultant éditorial dans le plus gros groupe de presse italien, puis durant 5 années comme éditeur de la fiction dans une maison d’édition italienne jusqu’en fin d’année 2015.

Il est l’un des collaborateur de l’Espresso et de Courrier International (publication de reportage sur le Moyen Orient, l’Afrique, l’Amérique du Sud et l’Extrême Orient). Il est par ailleurs également professeur de littérature italienne et d’écriture créative en Italie et aux Etat Unis avec l’Université de Miami et la Seton Hall University de New York.

L’auteur s’est basé sur les témoignages recueillis auprès des proches de la jeune athlète pour écrire «Ne me dis pas que tu as peur». Après sa publication,  il est lauréat du prix Strega Giovani et finaliste au International IMPAC Dublin Literary Award, l’un des prix les plus prestigieux au monde. Le roman est vendu à 500 000 exemplaires dans le monde.

Après sa publication, il est nommé Ambassadeur de Bonne Volonté (HCR) au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.

Le résumé :

Saamiya Yusuf Oma est née à Mogadiscio, en Somalie, en 91… Alors que la guerre civile vient de commencer voilà quelques semaines...

Âgée de 8 ans, elle découvre la course à pied dans les ruelles poussiéreuses de son quartier avec son petit voisin Ali, qui deviendra son entraîneur. Elle continuera de courir, la nuit, alors que la charia imposée par les fondamentaliste de la cellule somalienne d’Al-Qaida lui impose de s’enfermer sous la burqa.

Qu’importe...même si sa vie bascule lorsque son père est assassiné par une islamiste ; elle n’a en tête que de tenir la promesse qu’elle lui a faite : participer aux Jeux Olympiques.

Après avoir remporté quelques courses locales, elle part courir à Djibouti sa première compétition internationale où elle est sélectionnée, avec 1 autre athlète, pour participer au JO de Pékin . En 2008, elle n’a que 17 ans, est  le porte drapeau de son pays et elle réalise le pari le plus fou de s’aligner sur le 200 mètres féminin.

Sa simple participation, alors qu’elle est la représentante d’un pays extrêmement pauvre, lui vaut une reconnaissance mondiale, même si elle termine loin derrières les autres : elle devient le symbole des femmes brimées par la charia.

Les applaudissements d’un public acquis à sa cause l’a rendent heureuse et lui donne le courage de continuer à courir. Mais pour pouvoir s’entraîner librement en vue des Jeux de Londres, elle réalise bien vite que sans papier et ne pouvant courir que de nuit sans véritable entraîneur, elle n’a d’autre choix que d’envisager ce terrible voyage vers l’Occident.

Ce n’est sans compter les pires difficultés vécues durant les 5 mois d’un horrible exode (dysenterie, solitude, tromperies) traversant l’Ethiopie, le Soudan et la Lybie où elle prend une embarcation de fortune, tout comme d’autres immigrants illégaux pour saisir sa chance vers le Vieux Continent. Sa sœur, avant elle, a réussi et a pu recommencer une nouvelle vie en Finlande, y fonder une famille . C’est elle qui lui procure de l’argent pour envisager ce «Voyage» et qui n’a de cesse de lui dire de «Ne pas avoir peur»....

Hélas, sa tentative échouera tout prés du but, au large des côte italiennes de Lampedusa...

Sa détermination est plus forte que son épuisement pour tenter d’attraper les cordes lancées par les gardes côtes, elle se jette dans cette mer agitée pour tenter de s’agripper à ce bout de corde...qui représente pour elle un espoir de médaille olympique...en vain; elle y perdra la vie, en avril 2012, bouleversant le monde entier...

On aime… n'avoir peur de rien !