Courir la SaintéLyon, c’est relever un défi physiologique aussi intense que mental : courir de nuit, parfois sous le froid, sur des chemins boueux et vallonnés, souvent pendant plusieurs heures. Cette alternance de dénivelés et de conditions thermiques sollicite l’organisme dans toutes ses dimensions : les réserves énergétiques s’épuisent, la régulation thermique est mise à l’épreuve, et la digestion devient plus lente.
Dans ce contexte, la nutrition devient une véritable stratégie de course. Une préparation adaptée permet de stabiliser la glycémie, préserver la masse musculaire, limiter la fatigue nerveuse et optimiser la récupération post-effort. Ce n’est pas un détail : c’est une composante déterminante de la performance.
Avant la course : construire les réserves et stabiliser le métabolisme
La préparation nutritionnelle ne commence pas la veille, mais plusieurs semaines avant la course. Les études en physiologie de l’exercice montrent que la performance d’endurance dépend directement du niveau de glycogène musculaire disponible au départ. Lorsque ces réserves chutent, la fatigue neuromusculaire s’installe, la coordination se dégrade et la vitesse chute brutalement.
Durant les semaines de préparation, l’objectif est donc d’assurer une alimentation équilibrée, riche en glucides complexes pour maintenir des stocks élevés de glycogène, et suffisante en protéines pour soutenir les adaptations musculaires. Un coureur préparant la SaintéLyon devrait viser environ 6 à 8 g de glucides par kilo de poids corporel et par jour, et 1,6 à 1,8 g de protéines.
L’intérêt des produits ATLET Nutrition à cette étape est double : assurer la qualité nutritionnelle tout en simplifiant le quotidien du coureur. Par exemple, le moelleux énergétique ATLET peut remplacer une collation classique avant un entraînement. Par ailleurs, la Protéine Whey Énergétique ATLET Cacao constitue une option polyvalente : elle combine des protéines de haute qualité et des glucides à index glycémique modéré issus du sucre de fleur de coco. Ce profil nutritionnel équilibré en fait un allié aussi bien avant, pendant qu’après l’effort, selon vos besoins : en amont, pour stabiliser la glycémie ; pendant, pour soutenir la dépense énergétique prolongée ; et après, pour favoriser la réparation musculaire et la récupération glycogénique. C’est une approche cohérente avec les recommandations scientifiques actuelles : associer protéines et glucides dans les phases critiques permet d’optimiser à la fois la performance et la récupération.
En parallèle, il est nécessaire de rester bien hydraté. Pour cela, nous vous recommandons d’utiliser la maltodextrine de Manioc ATLET qui contribuera à un équilibre hydrique optimal tout en continuant de recharger à plein vos stocks de glycogène. La maltodextrine est la source de glucide la plus recommandée pour la recharge glucidique ; elle même nécessaire quelques jours avant un effort aussi long, intense et éprouvant physiologiquement que l’est la SaintéLyon.
Les trois jours précédant la course, on cherche à “recharger” les réserves de glycogène (forme de stockage des glucides dans l’organisme) sans surcharger la digestion. Il s’agit d’augmenter progressivement la part des glucides (pâtes, riz, flocons d’avoine, fruits mûrs, compotes) tout en limitant les fibres et les graisses. Ainsi préférez les versions “blanches” aux “complètes” ou “semi-complètes”. Les études de Sherman et Costill sur le “carbo-loading” ont montré qu’un tel protocole permet d’augmenter de près de 50 % la disponibilité du glycogène musculaire au départ d’une course d’endurance.
Enfin, la veille, il est essentiel de maintenir une hydratation régulière, en privilégiant à minima les eaux légèrement minéralisées. L’objectif n’est pas de “faire des réserves d’eau”, mais d’arriver sur la ligne de départ avec un statut hydrique optimal. Mais l’eau n’apporte pas de glucide et c’est pour cette raison que vous pouvez continuer d’utiliser la maltodextrine de manioc ou d’aller vers la boisson énergétique ATLET (gout de votre choix) qui vous apporte en plus des glucides, des vitamines et minéraux ; contribuant ainsi tout à la fois à la recharge glucidique et à maintenir un bon statut hydrique.
Le jour J : nourrir sans surcharger
Le dernier repas solide doit être pris environ trois heures avant le départ, pour laisser au système digestif le temps de faire son travail. Il doit être riche en glucides faciles à assimiler, modérément protéiné, et pauvre en graisses et en fibres. Pour la Sainté Lyon le départ étant donné à 23h30, ce dernier repas devrait être terminé vers 20h30.
Vous pouvez opter pour une version salée classique : pate, riz, semoule et un apport de proteine maigre (blanc de poulet, oeuf) ou une version sucrée avec par exemple : Crème énergétique ATLET, fromage blanc, banane mûre, un peu de miel, quelques amandes. Ce type de repas favorise une glycémie stable sans inconfort digestif.
Dans l’heure qui précède le départ, une petite collation permet de maintenir la glycémie sans relancer la digestion. C’est ici qu’un produit comme la compote énergétique ATLET trouve toute sa place : un apport rapide en glucides sous une forme douce, digeste, et testée à l’entraînement. Vous pouvez également vous tourner vers nos barres XL si vous préférez avoir un peu de mâche avant la course ; cela permet parfois de diminuer le stress ressenti.
Pendant la course : gérer la dépense énergétique
La SaintéLyon est une épreuve d’endurance prolongée : entre 5 et 12 heures selon les formats. Par ailleurs, elle se déroule la nuit en décembre où les températures sont souvent proches du négatif. À cette échelle, le métabolisme énergétique devient un enjeu central.
Les études de Coyle et Jeukendrup ont montré que les réserves de glycogène musculaire s’épuisent après environ 90 minutes d’effort intense, mais que la consommation régulière de glucides exogènes (issus de la nutrition) permet de prolonger la performance et d’éviter la “panne sèche”. C’est pour cette raison que nous avons avons créé un plan nutrition détaillé que vous pourrez retrouver ici :
La SaintéLyon se distingue aussi par ses conditions : la nuit, le froid, parfois la pluie ou le vent. Ces paramètres modifient profondément les besoins énergétiques et la gestion de la nutrition. Le froid entraîne une augmentation de la dépense calorique, car l’organisme doit maintenir sa température interne par la thermogenèse. Cette activation métabolique peut élever la consommation énergétique de 5 à 15 %, voire davantage selon les conditions. Le corps mobilise alors plus rapidement ses réserves de glycogène, d’où l’importance d’un apport régulier en glucides tout au long de la course.
La nuit, d’autres mécanismes entrent en jeu : la baisse de la lumière et de la température corporelle tend à ralentir la digestion et à diminuer la perception de la soif. Or, cette moindre sensation ne reflète pas un moindre besoin. L’hydratation doit donc rester planifiée, même sans envie de boire. De plus, la vigilance peut chuter avec la fatigue nerveuse et le froid ; un apport constant de glucides accompagné de stimulant (gel citron guarana) aide à maintenir la concentration et la coordination motrice.
Enfin, l’alternance entre les zones techniques, les montées et les descentes accentue la sollicitation musculaire excentrique, particulièrement sous le froid. Cela justifie l’intérêt d’une boisson énergétique chaude ou tiède, facilitant la digestion et le confort gastrique, ainsi que la consommation d’un produit solide (moelleux ou barre ATLET) toutes les deux à trois heures pour stabiliser la satiété et limiter les frissons liés à la baisse glycémique.
Les recommandations actuelles pour les efforts de longue durée sont d’environ 30 à 60 g de glucides par heure, voire jusqu’à 90 g/h pour les athlètes très entraînés capables d’oxyder plusieurs types de sucres en parallèle. Dans les faits, il est plus simple d’alterner les formes : gels, boissons, barres ou compotes, selon la tolérance digestive :
- La boisson énergétique ATLET permet d’assurer un apport constant en glucides et en électrolytes, tout en maintenant l’hydratation.
- Les gels énergétique ATLET offrent un apport ciblé et rapide au moment des passages clés (montées, relances, moments de baisse).
- Les barres ATLET constituent un apport plus “solide” utile sur les phases de rythme plus modéré.

L’hydratation reste évidemment centrale. Même en conditions froides, la perte hydrique reste significative. Il est recommandé de boire régulièrement, par petites gorgées, environ 150 à 250 ml toutes les 15 à 20 minutes, soit 500 à 700 ml par heure en moyenne. Une boisson contenant du sodium (environ 500 à 800 mg/L) aide à maintenir la balance électrolytique et limite le risque de crampes.
Enfin, pour les coureurs sur format long (plus de 8 heures), un très léger apport protéique (par exemple une barre contenant 5 à 10 g de protéines) peut limiter la dégradation musculaire et réduire les douleurs post-course. Pour cela vous pouvez utiliser nos compotes banane protéinée et/ou notre boisson whey énergétique.
Après la course : réparer, reconstituer, récupérer
La ligne d’arrivée franchie, l’effort physiologique se poursuit : les réserves de glycogène sont vides, les fibres musculaires altérées, le système immunitaire transitoirement affaibli.
La priorité des 30 à 60 minutes qui suivent l’effort est la reconstitution des réserves énergétiques et la réparation musculaire.
Les travaux en nutrition sportive montrent qu’une association de glucides et de protéines dans cette « fenêtre métabolique » post-effort favorise la resynthèse du glycogène et accélère la reconstruction musculaire.
C’est précisément le rôle de la Protéine Whey Énergétique ATLET Cacao, qui combine protéines de lactosérum issues de lait biologique et glucides à index glycémique modéré (sucre de fleur de coco). Cette formulation équilibrée permet de répondre aux besoins immédiats du muscle tout en stabilisant la glycémie.
Elle peut être consommée dès l’arrivée, mélangée à de l’eau ou du lait végétal, pour relancer rapidement les processus de récupération. Dans les heures qui suivent, un repas complet et équilibré viendra compléter cette phase de régénération.
Cette approche est en parfaite cohérence avec les recommandations scientifiques actuelles : viser environ 1,0 à 1,2 g de glucides/kg de poids corporel et 0,3 g de protéines/kg dans les heures suivant la course maximise la récupération énergétique et musculaire.
Dans les heures suivantes, il convient de reprendre une alimentation complète et équilibrée, riche en glucides complexes, protéines maigres et légumes pour rétablir l’équilibre acido-basique et réduire le stress oxydatif. Le sommeil, enfin, reste la phase de récupération la plus puissante : c’est durant la nuit que s’effectuent les principales réparations tissulaires et hormonales.
Synthèse : la nutrition, pilier silencieux de la performance
La réussite sur la SaintéLyon se joue donc tout autant dans les jambes que dans la nutrition. Une stratégie nutritionnelle cohérente, fondée sur les données scientifiques, permet de soutenir l’effort, d’éviter la défaillance et de maximiser le plaisir de courir.
Avant la course, on construit les réserves et on stabilise la digestion.
Pendant, on alimente le moteur régulièrement, on s’hydrate avec méthode, on écoute ses sensations.
Après, on répare, on recharge, on récupère.
Les produits ATLET Nutrition s’inscrivent dans cette logique : des formulations conçues pour accompagner chaque phase, avec des ingrédients digestes, équilibrés et testés par des athlètes d’endurance. Préparez-vous intelligemment, écoutez votre corps, et laissez la nutrition devenir votre alliée invisible sur la ligne de nuit entre Saint-Étienne et Lyon.